Dans l’l’île de Corfou qui a préservé jusqu’à présent deux noms (Corfou en vénitien et Kerkyra en grec). Les traditions italiennes sont donc étroitement reliées à l’esprit de l’Hellade.
Outre le nom purement grec, Corfou a beaucoup d’autres noms, notamment saint, azure, vert, divin etc. Ils sont tous justes. Dans cette petite île qu’on peut parcourir en voiture en une seule journée (42 km de longueur et 17 km de largeur à l’endroit le plus large) il y a près de 950 églises et monastères orthodoxes. Corfou baigne dans les fleures et la verdure et ressemble par sa flore la Toscane avec ses cyprès qui s’alignent et beaucoup d’oliviers. Les oliviers ne constituent pas seulement de petits bois mais ils forment de vraies forêts. C’est le mérite des Vénitiens parce que quand Corfou leur appartenait ils payaient pour chaque olivier planté. C’est grâce à cette décision sage que l’l’île s’est transformée en un véritable paradis vert et a occupé les positions de pointe dans la fabrication de l’huile d’olive. Les meilleures huiles sont produites au village Makrades. Actuellement dans l’l’île de Corfou chaque olivier est enregistré et a son propriétaire.
Corfou est la seule île grecque où a pris racines l’immigré chinois le kumquat. On en produit nombre de liqueurs, de confitures, de marmelades, de douceurs ou on l’empreigne au sirop. Il convient de visiter l’usine qui fait des produits du kumquat sous la marque « Mavromatis », de regarder le film sur le processus de production, de goûter les produits et bien sûr d’en acheter quelque chose comme souvenirs et cadeaux.
Un vrai magicien, Saint Spyridon de Trimythonte, habite dans l’ile. Au cours de l’année il use quelques pairs de chaussures parce qu’il entend toujours des prières des religieux et accourt au secours. Un jour un groupe de pèlerins est venu au temple mais deux prêtres n’ont pas pu ouvrir la chasse en argent contenant la relique du saint et ont découvert après que Saint Spyridon, ayant entendu les prières, était allé au secours du pêcheur dont la barque s’est noyée dans la mer. Toute l’ile se trouve sous la protection de Saint Spyridon, il a sauvé plusieurs fois les habitants de l’ile des désastres, maladies, famine et invasion turque (Corfou est la seule île grecque qu’ils n’ont pas pu conquérir).
Ville de Kerkyra (Corfou) a été construite par les vénitiens et on peut donc l’appeler de plein droit Vénice sans eau, l’influence du style italien se fait sentir partout dans l’architecture des bâtiments. A Kerkyra il convent de visiter le palais de la dynastie royale grecque, la forteresse et bien sûr de se balader dans les rues.
L’influence italienne a touché les préférences gastronomiques des grecs. Donc la pizza (presque la même qu’en Italie), les pâtes (laissent à désirer), les glaces italiennes (presque les mêmes que les glaces originales) et les desserts italiens : tiramisu, panna cotta etc. D’ailleurs, les plats grecs (moussaka, salade grecque, fromage feta, agneau à la rôtissoire, poisson frais, crevettes, homards, sauce tzatziki) sont tout à fait magnifiques. En ce qui concerne les douceurs traditionnelles grecques les grecs préfèrent des roussettes de toute épaisseur roulées en roses ou tout simplement sous forme des rectangles aux noisettes et beaucoup de miel. Les endroits à visiter sont le palais d’Achilléon ou habitait l’impératrice autrichienne Elisabeth en Bavière et puis le kaiser Wilhelm, monastère de Notre-Dame « Source vitale » avec l’icone miraculeuse à Palaiokastritsa et la montagne Pantocrator et l’l’île de Souris etc.
Les plages dans l’l’île sont surtout sableux mais il y a aussi des plages aux gros graviers et aux grandes pierres. L’une des meilleures plages se trouve à Palaiokastritsa. Les distances entre les villes Sidari, Roda, Aharavi, Kassiopi, Kerkyra etc sont petites et on peut donc facilement se déplacer entre elles en bus ou en taxi.
Les grecs sont un people très calme, bienveillant et tranquille. Les conducteurs des voitures cèdent volontiers le passage les uns aux autres. Les grecs de l’l’île de Corfou se distinguent de ses compatriotes du continent. D’abord, ils ne font presque jamais la grève. S’il y a un problème ils préfèrent attendre qu’il ne disparaisse par soi-même et si rien ne se passé ils procèdent à l’action. Il n’y a presque pas de débroussage dans l’l’île. Les grecs laissent donc leurs voitures ouvertes, parfois c’est le cas même des bijouteries alors que le vendeur est quelque part ailleurs. Cette île peut être décrite par une phrase « c’est un morceau du paradis baigné par l’Ionienne et l’Adriatique ».